Jean Louis Giudicelli 5s3qx

Procédés photographiques dits « anciens »

Entre 1890 et 1910, la photographie connaît un mouvement international de grande ampleur qui renouvelle le débat esthétique. L’histoire a retenu ce mouvement sous le nom de : photographie pictorialiste. Elle se caractérise par le rejet des conventions réalistes et par le travail d’interprétation sur les rendus et matières des s photographiques (introduction de nouveaux procédés dont la gomme bichromatée) qui ont pour but de donner aux photographies toute les nuances d’une oeuvre picturale.
En , de 1895 à 1920, des oeuvres remarquables sont crées par Demachy et Puyo. Mais c’est principalement aux Etats-Unis, au début du siècle, sous l’influence du mouvement pictorialiste que la photographie est reconnue comme un art à part entière. En col-
-laboration avec Steichen, Alfred Stieglitz y joue un rôle prépondérant à travers la revue « Camera work ». Chaque numéro consacré à un
photographe pictorialiste, reproduit également des articles et oeuvres d’art signés Rodin, Matisse, Cézanne, Brancusi, Picasso, Braque, Picabia, que Stieglitz défend dan ses fameuses galeries New-Yorkaises. L’influence de « Camera work », lieu d’échange de l’avant-garde européenne en Amérique, sera immense dans le monde artistique et photographique et abordera la relation de la photographie à l’Art moderne.
En Europe, ce sont avant tout les collectionneurs qui ont fait découvrir la photographie à un plus vaste public ( techniques anciennes : gomme bichromatée, tirage au charbon, platinotypie, bromoil).
Pour résumer le procédé à la gomme bichromatée, procédé complexe, on part d’une photographie, (N& Bl ou couleur) reproduite sur un grand film négatif, toujours N& Bl de la taille de l’image que l’on désire obtenir. Après encollage du papier d’aquarelle ( choix du papier important pour le rendu final), sensibilisation avec du bichromate de potassium, on introduit la gomme arabique et les pigments (poudre ,
aquarelle, gouache). On étend la mixture à l’aide d’un pinceau, séchage à l’ombre, puis exposition à la lumière ou sous des lampes UV
à travers le film négatif, le temps de pose restant à déterminer, variable suivant le négatif, la couleur employée, la texture du papier d’aquarelle. Ce temps peut aller jusqu’à une heure voire plus suivant le type de lumière employé. Le papier est alors dépouillé dans l’eau temps de dépouillement variable pouvant durer deux heures).
Le travail de manipulation demande environ cinq heures et pour réussir une épreuve, il faut parfois une semaine et quelque fois plus, suivant le nombre d’opérations.
Chaque photographie est à traiter différemment. Du fait de son maniement délicat et aléatoire, vu les réactions des pigments à la lumière
les variations suivant les teintes employées, réactions chimiques avec le sensibilisateur, le résultat obtenu est une oeuvre pigmentaire UNIQUE, que l’on ne peut reproduire à l’identique.
L’intérêt de cette technique, outre qu’elle donne toute liberté d’intervention au photographe qui devient à la fois expert en papier d’aquarelle, peintre, chimiste et sculpteur au moment du dépouillement, lui donne aussi le pouvoir d’aller plus loin dans la créativité et lui
permettant de retraduire une ambiance avec une intensité accrue.Procédés photographiques dits « anciens »

Entre 1890 et 1910, la photographie connaît un mouvement international de grande ampleur qui renouvelle le débat esthétique. L’histoire a retenu ce mouvement sous le nom de : photographie pictorialiste. Elle se caractérise par le rejet des conventions réalistes et par le travail d’interprétation sur les rendus et matières des s photographiques (introduction de nouveaux procédés dont la gomme bichromatée) qui ont pour but de donner aux photographies toute les nuances d’une oeuvre picturale.
En , de 1895 à 1920, des oeuvres remarquables sont crées par Demachy et Puyo. Mais c’est principalement aux Etats-Unis, au début du siècle, sous l’influence du mouvement pictorialiste que la photographie est reconnue comme un art à part entière. En col-
-laboration avec Steichen, Alfred Stieglitz y joue un rôle prépondérant à travers la revue « Camera work ». Chaque numéro consacré à un
photographe pictorialiste, reproduit également des articles et oeuvres d’art signés Rodin, Matisse, Cézanne, Brancusi, Picasso, Braque, Picabia, que Stieglitz défend dan ses fameuses galeries New-Yorkaises. L’influence de « Camera work », lieu d’échange de l’avant-garde européenne en Amérique, sera immense dans le monde artistique et photographique et abordera la relation de la photographie à l’Art moderne.
En Europe, ce sont avant tout les collectionneurs qui ont fait découvrir la photographie à un plus vaste public ( techniques anciennes : gomme bichromatée, tirage au charbon, platinotypie, bromoil).
Pour résumer le procédé à la gomme bichromatée, procédé complexe, on part d’une photographie, (N& Bl ou couleur) reproduite sur un grand film négatif, toujours N& Bl de la taille de l’image que l’on désire obtenir. Après encollage du papier d’aquarelle ( choix du papier important pour le rendu final), sensibilisation avec du bichromate de potassium, on introduit la gomme arabique et les pigments (poudre ,
aquarelle, gouache). On étend la mixture à l’aide d’un pinceau, séchage à l’ombre, puis exposition à la lumière ou sous des lampes UV
à travers le film négatif, le temps de pose restant à déterminer, variable suivant le négatif, la couleur employée, la texture du papier d’aquarelle. Ce temps peut aller jusqu’à une heure voire plus suivant le type de lumière employé. Le papier est alors dépouillé dans l’eau temps de dépouillement variable pouvant durer deux heures).
Le travail de manipulation demande environ cinq heures et pour réussir une épreuve, il faut parfois une semaine et quelque fois plus, suivant le nombre d’opérations.
Chaque photographie est à traiter différemment. Du fait de son maniement délicat et aléatoire, vu les réactions des pigments à la lumière
les variations suivant les teintes employées, réactions chimiques avec le sensibilisateur, le résultat obtenu est une oeuvre pigmentaire UNIQUE, que l’on ne peut reproduire à l’identique.
L’intérêt de cette technique, outre qu’elle donne toute liberté d’intervention au photographe qui devient à la fois expert en papier d’aquarelle, peintre, chimiste et sculpteur au moment du dépouillement, lui donne aussi le pouvoir d’aller plus loin dans la créativité et lui
permettant de retraduire une ambiance avec une intensité accrue.


Jean Louis GIUDICELLI
Sociétaire de la Société des Artistes Français , Membre de l’APA (Association pour la photographie ancienne et ses techniques)
C’est sur les bancs de l’école communale qu’est née ma ion pour l’image. Il fallait alors dix bons points pour obtenir
une image mais cette image, durement gagnée, ouvrait la porte à l’imaginaire.
 Plus tard mon intérêt pour la peinture et le cinéma m’a conduit naturellement vers la photographie. Mon premier appareil photo, la box de kodak, à l’âge de 14 ans, toute une époque…

Raconter une histoire, montrer ma réalité de l’instant, capter un regard, rendre sur le papier photographique ou tout autre une ambiance, une atmosphère, faire rêver sont les composants de ma démarche photographique. L’étude de certains procédés de tirages photographiques dits « anciens », gomme bichromatée, cyanotype, m’a aidé à traduire ma vision du monde . Grâce à la persévérance de mon épouse qui a su redécouvrir et adapter certains procédés anciens, j’ai pu élargir ma palette. En effet, l’emploi de certains procédés et 
particulièrement la gomme bichromatée, procédé d’interprétation, donne toute liberté créative quant au rendu final ( choix du , des ingrédients employés, pigments, aquarelles, films..). Plusieurs expositions, à Paris, Venise,Barcelone et en province, ont permis au public d’apprécier ces techniques photographiques des années 1900.
L’arrivée du numérique a révolutionné le monde de l’image. Epson, avec l’estampe numérique, a contribué à l’avenir incontournable d’une oeuvre certifiée en édition limitée.
En tant que Digigraphe chez EPSON, mes tirages sont signés, numérotés ( série limitée à 10 ) avec certificat d’authenticité .

2020 - PARIS - « ART CAPITAL » Grand Palais- Salon des Artistes Français
1985 à 202O « « « «
2018 - Neuilly Hôtel Novenpick -Exposition des médaillers d’HONNEUR du Salon des Artistes Français
2006 - Corsica - LUMIO (juillet) Exposition sur « OCCI » Village abandonné du 12 ème siècle
2006 - Bretagne - Galerie Municipale - Bourg de Landorec ( Octobre)
2005 - PARIS - Salon d’Automne
- Corsica - 3 Expositions 9/8 au 30/9 - Saint Florent (citadelle)- Calvi - Bonifacio (corps de Garde)
- PARIS - « Bateau Daphné » péniche bord de Seine (décembre)
2OO1 à 2003 - Salon d’Automne - Paris -
2004 - Cabourg Galerie rue des Arcades
1985 à2003 - Paris- Galerie Charpentier - rue Saint Louis en l’Ile
2000 - PARIS - Espace TAJAN - vente aux enchères au profit de « Paris tous P’tits »
1999 - Dusseldorf - Kunsmark
1997 - PARIS - Galerie Cazeau- Béraudière - Vente au profit de « Paris tout P’tits »
1996 - ORMESSON - invité d’Honneur « Salon de la Photographie’
1987 à 19996- PARIS - « La Galerie » avenue Ledru-Rollin
1991 à 1992 - Barcelone « Galerie Spancion
1985 - VENISE -Galerie « Nuovo Spazio » via del 22 Mars (24/9 au 10/10)
1985 - PARIS - Galerie Charpentier - rue Saint Louis en l’Ile ( Mars)



Médaille d’HONNEUR 2014- Grand Palais - « Art Capital » Salon des Artistes Français

Prix de l’ADAGP pour la photographie - 2014 - « « « « «

Médaille d’OR 2O12- Grand Palais - « Art en Capital « Salon des Artistes Français
Prix Louis Lumière 2012 « « « « « « « « «


Jean Louis GIUDICELLI
Sociétaire de la Société des Artistes Français , Membre de l’APA (Association pour la photographie ancienne et ses techniques)
C’est sur les bancs de l’école communale qu’est née ma ion pour l’image. Il fallait alors dix bons points pour obtenir
une image mais cette image, durement gagnée, ouvrait la porte à l’imaginaire.
 Plus tard mon intérêt pour la peinture et le cinéma m’a conduit naturellement vers la photographie. Mon premier appareil photo, la box de kodak, à l’âge de 14 ans, toute une époque…

Raconter une histoire, montrer ma réalité de l’instant, capter un regard, rendre sur le papier photographique ou tout autre une ambiance, une atmosphère, faire rêver sont les composants de ma démarche photographique. L’étude de certains procédés de tirages photographiques dits « anciens », gomme bichromatée, cyanotype, m’a aidé à traduire ma vision du monde . Grâce à la persévérance de mon épouse qui a su redécouvrir et adapter certains procédés anciens, j’ai pu élargir ma palette. En effet, l’emploi de certains procédés et 
particulièrement la gomme bichromatée, procédé d’interprétation, donne toute liberté créative quant au rendu final ( choix du , des ingrédients employés, pigments, aquarelles, films..). Plusieurs expositions, à Paris, Venise,Barcelone et en province, ont permis au public d’apprécier ces techniques photographiques des années 1900.
L’arrivée du numérique a révolutionné le monde de l’image. Epson, avec l’estampe numérique, a contribué à l’avenir incontournable d’une oeuvre certifiée en édition limitée.
En tant que Digigraphe chez EPSON, mes tirages sont signés, numérotés ( série limitée à 10 ) avec certificat d’authenticité .

2020 - PARIS - « ART CAPITAL » Grand Palais- Salon des Artistes Français
1985 à 202O « « « «
2018 - Neuilly Hôtel Novenpick -Exposition des médaillers d’HONNEUR du Salon des Artistes Français
2006 - Corsica - LUMIO (juillet) Exposition sur « OCCI » Village abandonné du 12 ème siècle
2006 - Bretagne - Galerie Municipale - Bourg de Landorec ( Octobre)
2005 - PARIS - Salon d’Automne
- Corsica - 3 Expositions 9/8 au 30/9 - Saint Florent (citadelle)- Calvi - Bonifacio (corps de Garde)
- PARIS - « Bateau Daphné » péniche bord de Seine (décembre)
2OO1 à 2003 - Salon d’Automne - Paris -
2004 - Cabourg Galerie rue des Arcades
1985 à2003 - Paris- Galerie Charpentier - rue Saint Louis en l’Ile
2000 - PARIS - Espace TAJAN - vente aux enchères au profit de « Paris tous P’tits »
1999 - Dusseldorf - Kunsmark
1997 - PARIS - Galerie Cazeau- Béraudière - Vente au profit de « Paris tout P’tits »
1996 - ORMESSON - invité d’Honneur « Salon de la Photographie’
1987 à 19996- PARIS - « La Galerie » avenue Ledru-Rollin
1991 à 1992 - Barcelone « Galerie Spancion
1985 - VENISE -Galerie « Nuovo Spazio » via del 22 Mars (24/9 au 10/10)
1985 - PARIS - Galerie Charpentier - rue Saint Louis en l’Ile ( Mars)


Jean Louis GIUDICELLI
Sociétaire de la Société des Artistes Français , Membre de l’APA (Association pour la photographie ancienne et ses techniques)
C’est sur les bancs de l’école communale qu’est née ma ion pour l’image. Il fallait alors dix bons points pour obtenir
une image mais cette image, durement gagnée, ouvrait la porte à l’imaginaire.
 Plus tard mon intérêt pour la peinture et le cinéma m’a conduit naturellement vers la photographie. Mon premier appareil photo, la box de kodak, à l’âge de 14 ans, toute une époque…

Raconter une histoire, montrer ma réalité de l’instant, capter un regard, rendre sur le papier photographique ou tout autre une ambiance, une atmosphère, faire rêver sont les composants de ma démarche photographique. L’étude de certains procédés de tirages photographiques dits « anciens », gomme bichromatée, cyanotype, m’a aidé à traduire ma vision du monde . Grâce à la persévérance de mon épouse qui a su redécouvrir et adapter certains procédés anciens, j’ai pu élargir ma palette. En effet, l’emploi de certains procédés et 
particulièrement la gomme bichromatée, procédé d’interprétation, donne toute liberté créative quant au rendu final ( choix du , des ingrédients employés, pigments, aquarelles, films..). Plusieurs expositions, à Paris, Venise,Barcelone et en province, ont permis au public d’apprécier ces techniques photographiques des années 1900.
L’arrivée du numérique a révolutionné le monde de l’image. Epson, avec l’estampe numérique, a contribué à l’avenir incontournable d’une oeuvre certifiée en édition limitée.
En tant que Digigraphe chez EPSON, mes tirages sont signés, numérotés ( série limitée à 10 ) avec certificat d’authenticité .