Yann Dumoget 234930
Né en en 1970, l'artiste vit et travaille dans le sud de la , en petite Camargue, au milieu des chevaux et taureaux sauvages.
Après des études d'histoire des arts à l'Université Paul Valéry de Montpellier, il devient artiste professionnel en 1998.
On lui doit de nombreuses expositions en et à l'étranger, dans des galeries et centres d'art.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Yann Dumoget, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2005 (Pays d'origine ). Achetez les dernières œuvres de Yann Dumoget sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Yann Dumoget. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Dernières Œuvres • 9 œuvres 593a4w
Voir toutReconnaissance 3c4p1m
L'artiste a été publié dans les média, presse radio ou TV
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie 14725o
Né en en 1970, l'artiste vit et travaille dans le sud de la , en petite Camargue, au milieu des chevaux et taureaux sauvages.
Après des études d'histoire des arts à l'Université Paul Valéry de Montpellier, il devient artiste professionnel en 1998.
On lui doit de nombreuses expositions en et à l'étranger, dans des galeries et centres d'art.
- Nationalité:
- Date de naissance : 1970
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artistes Contemporains Français

Evénements artistiques en cours et à venir 71d60
Influences 4z3e4q
Formation 2e2a15
Cote de l'artiste certifiée 4m6k4f
Accomplissements 282336
Publications et presse 453x2z
Activité sur ArtMajeur 40706n
Dernières Nouvelles Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Yann Dumoget 69143p
Exposition "Avec de vrais morceaux de gens à l'intérieur" 165c2i
Esplanade Charles-de-Gaulle, Montpellier,
Une exposition anniversaire…
En 1998, puisant son inspiration dans la pratique du graffiti autant que dans une idée particulière de l’art nommée esthétique relationnelle, Yann Dumoget eut l’idée de proposer à son entourage d’écrire ou de dessiner sur ses propres peintures avec de petits feutres indélébiles. Peu après, tandis qu’il peignait une toile par jour pendant un an, les visiteurs se succédaient dans son atelier pour graffiter cet ensemble de 366 œuvres et prendre part à ce qui fut sa première exposition personnelle importante, en l’an 2000, au Carré Sainte-Anne de Montpellier.
Exactement 20 ans plus tard, après bon nombre de pérégrinations artistiques autant que géographiques, l’artiste a souhaité revenir pour l’Espace Dominique Bagouet sur cette pratique initiale qu’il considère toujours comme un pilier important de son travail.
Mises en regard de quelques œuvres de ses débuts, l’exposition comprendra ainsi une dizaine de peintures récentes que l’artiste a proposées aux contributions du public lors d’événements s’étant tenus dans la ville préalablement.
En donnant la possibilité à plusieurs centaines de montpelliérains de différents quartiers d’investir symboliquement l’espace d’exposition avec lui, c’est un portrait singulier de la ville que propose Yann Dumoget à travers l’expression spontanée de ses habitants.
Repères techniques. 332d66
Yann Dumoget peint sur toile et sur papier avec un mélange de peinture acrylique et de peinture glycérophtalique. Dans certaines de ses séries, celui-ci demande ensuite aux personnes qu'il rencontre au cours de ses performances d'écrire et de dessiner sur celles-ci à l'aide de petits feutres noirs indélébiles.
Article ART PRESS 1x2w41
Magazine bilingue Art press, numéro mars-avril 2011.

Compte rendu / le Chant des pistes, Espace contemporain Louis Vuitton, Paris, . 2011 9372i
Compte rendu / le Chant des pistes, Espace contemporain Louis Vuitton, Paris, . (Exposition collective Ailleurs, commissariat Paul Ardenne.)
L’installation, qui propose un niveau zéro de la relation inter humaine résumée à un échange marchand, est prolongée lors du vernissage par la réalisation de billets de banque spécifiques avec lesquels l’artiste «s’achète » des amis lors du vernissage..

Devine qui vient dîner ce soir, La Vista, Montpellier, , 2006. 336360
Devine qui vient dîner ce soir, La Vista, Montpellier, . (Exposition personnelle)
Le vernissage de l’exposition est l’aboutissement du projet. Après s’être fait inviter successivement au domicile de 16 personnes afin de faire intervenir leurs amis sur un « quartier » d’une grande peinture, l’artiste réunit tous les « quartiers » de la peinture et tous les participants, permettant ainsi à des convives faisant partie du même réseau mais ne se connaissent pas forcément de se découvrir lors d’un moment de convivialité.

366 toiles pour l’an deux mille, Carré Saint-Anne, Montpellier. , 2000 6l4y57
366 toiles pour l’an deux mille, Carré Saint-Anne, Montpellier et Château des Bouysses, Cahors, .
(Expositions personnelles massives de 366 peintures).
Les invités présents au vernissage ont la possibilité d’intervenir une dernière fois sur les oeuvres grâce aux feutres prévus à cet effet pendant qu’une performance sonore de Sylvain Duigou a lieu. Leurs nombreuses interventions sont filmées et diffusées en temps réel sur l’Internet par Cap TV.

Article 5925j
Biographie 14725o
Né en 1970, Yann Dumoget entame son activité artistique à la fin des années 80. A cette époque, il emprunte des panneaux de signalisation routière qu’il peint avant de les remettre en circulation. Puis, au début des années 90, parallèlement à ses études d’histoire de l’art à l’université Paul Valéry de Montpellier, il s’investit dans un groupe de rock jusqu’à devenir musicien professionnel pendant quelques années durant lesquelles il réalise décors, pochettes de disques, affiches et publicitaires pour cette petite formation qui sillonne la . Quittant cette aventure pour un séjour de quelques mois outre-Atlantique, il décide à son retour de se consacrer exclusivement à la peinture, mais une peinture fortement influencée par la culture graffiti. Son expérience du spectacle vivant le conduisent à élaborer un procédé contributif qui consiste à demander à ses rencontres d’ajouter la touche finale à ses productions en intervenant dessus avec de petits feutres indélébiles. En 1998, lors de sa première exposition qui se tient à Montpellier, les visiteurs sont ainsi invités à commenter directement les toiles en utilisant celles-ci comme livre d’or. Encouragé par deux expositions en Allemagne et au Japon, il décide de er dans son petit atelier l’année 1999 entière afin d’y réaliser une performance consistant à peindre une œuvre par jour pendant un an, soit 366 toiles pour l’an 2000. A cette occasion, il invite quotidiennement le public à se rendre à l’atelier pour s’exprimer sur celles-ci selon le même procédé.
Installé peu après à Berlin, la lecture en 2002 de l’essai de Nicolas Bourriaud définissant l’esthétique relationnelle rencontre chez lui un écho important et la pratique centrale du graffitage de ses œuvres se structure alors autour de différents protocoles de rencontre. Ayant lieu dans l’espace public, chez les particuliers, la plupart du temps en dehors du « cube blanc », ces micro-événements déent rarement le périmètre de son quartier et assument une modestie d’ambition autant que de moyens. Cet art de proximité s’imposant à lui comme contrepoint nécessaire aux grandes expositions-événements et au marché mondialisé de l’art.
En 2002, tournant lui-même en dérision cette modestie plus subie que véritablement choisie, il s’invite à la Documenta 11 de Kassel en investissant les seuls lieux que personne n’a jamais pensé à revendiquer : les toilettes des endroits d’exposition. Il profite également de l’occasion pour pirater le site internet officiel de la manifestation et orienter les visiteurs vers son propre site, Doklomenta sur lequel un module expérimental permet aux visiteurs de graffiter ses peintures à distance via la souris, ce qui constituera l’un des premiers outils de graffiti virtuel de l’histoire de l’Internet.
Fin 2003, après avoir écrit une longue lettre d’adieu à la capitale allemande sous la forme d’un roman (non publié), Rêve Berlinois, il regagne la douceur du sud de la .
De 2004 à 2007, désireux de continuer à explorer tous azimuts la manière dont s’articulent les préoccupations artistiques, économiques et citoyennes qui l’animent, il conserve la pratique du graffitage comme moteur de sa création mais l’influence de l’esthétique relationnelle l’incite à prolonger ses réflexions jusqu’à la conception d’un circuit de diffusion singulier pour chaque nouveau projet : jeu de société, cadavre exquis pictural, action humanitaire, peinture en Do it yourself, il multiplie les expérimentations sociales au point d’en éprouver de moins en moins le besoin de recourir à la peinture.
En 2008, il abandonne celle-ci provisoirement et initie Le chant des pistes, une errance autour du monde qui se poursuit jusqu’en 2010. Le prétexte en est l’acheminement sur le principe de la concaténation de messages écrits et dessinés par ses rencontres d’un jour. Cette aventure étant pour lui une façon de jouer sur l’ambiguïté du terme facteur. Car, à l’opposée de sa série de 366 toiles pour l’an 2000 pour laquelle il produisait si l’on peut dire « à la chaîne », il devient alors un artiste qui ne fabrique rien. Exceptée quelques photos et, comme par effet miroir, une intense production épistolaire à l’intention de personnalités du monde de l’art à laquelle il se livre au quotidien.
A son retour en 2011, l’un de ses correspondants, l’historien de l’art Paul Ardenne, lui donne l’opportunité de présenter le Compte-rendu de son voyage sous la forme d’une installation à l’Espace Vuitton à Paris pour l’exposition Ailleurs. Marqué par la crise dont il a pu mesurer la déflagration à l’échelle du monde et par le décalage insurmontable entre sa condition de voyageur occidental et la misère chronique de certaines populations qui lui interdit de fait tout d’égal à égal, celle-ci prend la forme désabusée d’un niveau zéro de l’expérience relationnelle matérialisé uniquement par les traces de transactions financières : factures, tickets, reçus conservés tout au long de son périple.
Oscillant entre engagement politique et autodérision, sa pratique, dans laquelle le texte tient une place prépondérante, devient au gré de ses rencontres et de ses remises en questions une façon poétique de négocier avec les réalités d’un monde en convulsion.
A partir de 2010, Il se rend dans de nombreux pays en crise économique : Islande, Grèce, Portugal, Espagne, Italie pour y réaliser, dans une grande sobriété de moyen, des œuvres faisant appel à différentes formes d’expression : action, installation, photographie, collage, vidéo, sculpture qu’il expose ensuite en galeries et centres d’art.
En contrepoint, il se remet peu à peu à la peinture. Dès 2010 - sans doute pour faire le point et recoller symboliquement les morceaux d’une aventure de deux ans autour du monde qui l’a laissé en morceaux - il découpe ses toiles, les coud, les colle, les recompose. De 2013 à 2015, il en inverse le procédé de peinture partagée pour élaborer un Pictovirus consistant en de petits bouts de peintures découpées qu’il applique de manière virale sur les peintures de ses voisins d’ateliers.
Il continue en parallèle à d’organiser des réunions de graffitage sur de grandes peintures, comme celles qui sont présentées en 2018 lors de sa rétrospective à l’Espace Bagouet de Montpellier pour l’exposition Avec de vrais morceaux de gens à l’intérieur. Les valeurs mises en avant dans la peinture partagée, altruisme, tolérance, hospitalité, solidarité s’affirmant résolument comme l’antidote nécessaire au constat pessimiste formalisé dans ses œuvres sur la crise.
